Vous avez dit l'ile de Beauté? C'est bien vrai!

Publié le par Anne-claire

Vendredi 7 juin

La Corse, un peu comme la Guadeloupe, un peu comme beaucoup d’îles, circule autour d’un axe principal. Nous l’empruntons vers le sud à destination de Bonifacio.
Arrivés sur place, nous cherchons une place pour nous garer. Le point négatif, tous les parking sont payants. Le point positif, ils sont nombreux et bien organisés. En pleine saison, ça doit être la guerre pour trouver une place mais en juin tout est calme. Le prix reste raisonnable, environ 7€ pour la journée. Et puis la vue depuis le parking du cimetière marin mérite le détour. Le parking surplombe la mer et l’étroit passage qui mène au port. C’est à Bonifacio que j’ai compris le surnom de la Corse. Bonifacio et ses alentours montrent des paysages magnifiques.  La lumière, le bleu de la mer, le découpage de la côte, l’alternance du calcaire et du granit rose, tout concorde pour créer un joli tableau et justifier le surnom de cette île de Beauté.
A pied, nous parcourrons la vieille ville, déjà sous le charme.
Ensuite, nous prenons le bateau pour une excursion au large de Bonifacio afin de découvrir la ville,  les falaises, les grottes, les calanques. Une attraction pour touristes c’est vrai !
On peut leur reprocher d’abîmer les fonds marins en passant si près des fonds, des récifs ou des parois des grottes. On peut leur reprocher de déranger les goélands qui  couvent les nids ou viennent d’éclore les œufs pour le seul plaisir des touristes qui obtiendront ainsi « LA » photo d’un goéland en plein vol. On peut encore leur reprocher d’employer un « guide » (avec beaucoup de guillemets et si tant est que l’on puisse l’appeler comme ça) qui répète son discours de façon mécanique, un discours pas forcément très véridique en plus. Mais la vue est belle, l’air marin est grisant et on doit leur accorder ce mérite, le parcours est bien conçu et va crescendo. L’émerveillement est au rendez-vous.
De retour au port, il faut bien remonter vers la vielle ville. L’ascension aussi est à couper le souffle ! Mais au sens littéral du terme.
Sur la route du retour, nous passons par Porto-Vecchio (le tour de France part de Porto-Vecchio, le jour où je retranscris ces lignes). Une petite halte sur une jolie plage s’impose pour le premier bain (rafraîchissant) de ce séjour corse.

Publié dans bonne expérience

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